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Environ 80% des produits agro-industriels consommés en RDC sont importés. Le développement progressif d’une vingtaine de parcs agro-industriels sur plusieurs dizaines de milliers d’hectares à travers le pays devrait y remédier. Le Programme d’appui au développement agro-industriel du Ngandajika (PRODAN) est déjà lancé.
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La RDC importe pour 2 milliards de dollars en produits alimentaires malgré ses potentialités agro-hydro-forestières, ce qui pèse lourdement dans sa balance commerciale déficitaire. Ainsi, le volume des importations en valeur relative de quelques produits de la filière agro-industrie est pour le blé de 90%, le maïs 30%, et le riz 90%. La diversification de l’économie congolaise qu’a toujours prônée le chef de l’Etat est entré dans une phase décisive. Le défi est de combattre la malnutrition par le biais de ces zones spéciales d’agro-industrialisation à établir près des lieux de production agricole. Ces zones spéciales seront dotées d’infrastructures énergétiques, de transport et de communication pouvant favoriser la création locale de la valeur ajoutée par le développement des chaînes de production agricole et leur transformation locale.
Les capitaux de la Banque africaine de Développement (BAD) serviront à l’exploitation agro-industrielle dans cinq zones spéciales à travers le pays. Les sites concernés se trouvent dans les provinces du Kongo central, du Grand Kasaï (Kasaï, Kasaï oriental et central), du Grand Katanga (Tanganyika, Haut-Lomami, Lualaba et Haut-Katanga), du Grand Bandundu (Kwilu, Kwango et Maï-Ndombe) ainsi que dans l’ancienne province Orientale (Bas-Uélé, Haut-Uélé, Tshopo et Ituri).
En novembre 2021, la BAD a ainsi accord un prêt du Fonds Africain de Développement (FAD) de 70,76 millions de dollars à la RDC, pour mettre en œuvre le Programme d’appui au développement agro-industriel du Ngandajika (PRODAN), dans le centre du pays. Le gouvernement apportera environ 22,37 millions de dollars de contrepartie pour l’exécution du programme sur une durée de cinq ans, dans la province de Lomami, à environ 1390 kilomètres de Kinshasa. Plus d’un million de personnes, dont la moitié composée de ménages agricoles, vivent dans cette province où l’agriculture fournit 65,5% des emplois.
Le PRODAN constitue la phase pilote d’une opération visant à mettre en œuvre des politiques et des stratégies nationales pour développer de pôles de développement agricoles, à travers la création de parcs agro-industriels dans chacune des 22 provinces du pays, afin de stimuler une croissance annuelle du secteur agricole de plus de 6%.
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L’objectif est de réduire la pauvreté, d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations rurales, de créer des emplois et des revenus durables. Les autres résultats attendus concernent l’amélioration de l’accès aux marchés, aux intrants et aux services agricoles. Le programme cible les zones fragiles et défavorisées sur le plan économique, social et environnemental, mais dotées d’un potentiel agricole important, et dont le développement durable contribuera à améliorer la sécurité alimentaire du pays.
Le PRODAN fait partie du grand programme prioritaire du gouvernement qui a l’ambition de toucher, à terme, les 22 provinces du pays, et inverser progressivement la tendance d’insécurité alimentaire, grâce au développement de zones spéciales de transformation agroindustrielles. Ce programme bénéficiera directement à plus de 131 413 ménages, soit environ 750 000 personnes, dont 52% de femmes, et indirectement à 500 000 ménages agricoles. Il induira la création et la consolidation d’environ 35 petites et moyennes entreprises agricoles, 40 000 emplois directs pour les jeunes (18-35 ans) dont 30% de filles et 20 000 autres emplois directs (30% de femmes).
Afin d’assurer la durabilité des investissements, l’approche participative et inclusive, adoptée lors de la préparation et de l’évaluation du projet, se poursuivra pendant sa phase de mise en œuvre afin d’impliquer toutes les parties prenantes. De même, la nomenclature « zone spéciale de transformation agro-industrielle (ZSTA) » permettra d’attirer le secteur agro-industriel privé et facilitera l’accès au marché avec des investissements : routes, équipements et réseaux divers, infrastructures sociales et de production, accès aux différents réseaux de communication. Un autre projet a pour objectif de contribuer à l’industrialisation et au développement de la province du Sud-Ubangi, une province très riche en termes de potentiel agricole aussi bien pour les produits vivriers que pour les produits d’agriculture pérenne. Aujourd’hui, l’essentiel de l’activité reste dans le secteur primaire, l’objectif du projet est donc de donner un cadre sécurisé où des agro-industries puissent opérer librement avec des exemptions d’impôts associées à des zones économiques spéciales. Ce programme a été lancé par l’USAID en mars 2022. La zone économique spéciale de l’Ubangi est à Buaka. Nous y trouvons des plantations sur 25 000 hectares avec des produits d’agriculture pérenne et des industries de première transformation.
Une unité de torréfaction a été mise en place. Les promoteurs du projet ont créé la fondation Elikya abritant une école d’une capacité de 1 300 élèves, un Centre hospitalier devenu l’hôpital de référence en partenariat avec le gouvernement avec 15 pavillons au total et une capacité d’environ 230 lits. Un centre de loisirs est à la disposition de ceux qui travaillent au niveau de la plantation. En termes d’infrastructures, il y a aussi un aérodrome permettant aux entreprises de pouvoir atterrir directement dans la zone. Il est prévu d’exporter des produits vers le nord par la RN 6, à Zongo, pour Bangui et, de là vers Douala au Cameroun. Le fleuve peut aussi permettre de ramener des produits vers Kinshasa.
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