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Avec 5 600 km de côtes et plus de 117 000 km² de plateau continental, Madagascar dispose d’importantes ressources marines et côtières. Source de revenu pour près de 1,5 million de Malgaches, le secteur de la pêche pesait près de 7% du PIB national et représentait 6,6% des exportations en 2018.
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Le secteur de la pêche joue un rôle primordial dans l’économie avec une production annuelle de 750 millions de dollars. Il est aussi important pour la santé nutritionnelle et la sécurité alimentaire des Malgaches car il contribue à environ 20% de la consommation de protéines animales. La pêche et l’aquaculture font également vivre près d’un 1,5 million d’habitants vivant le long du littoral, une communauté vulnérable et marginalisée, la majorité d’entre eux ne possédant aucune autre source de revenu, même pas un lopin de terre à cultiver.
Bien que la pêche soit indispensable pour l’économie malgache, ainsi que pour la subsistance de plusieurs milliers d’individus, ce secteur fait face à des défis aussi complexes que nombreux. L’équilibre fondamental entre la conservation et l’exploitation des ressources halieutiques, en fait partie. La surpêche, la recrudescence de mauvaises pratiques de pêche et la destruction généralisée de l’habitat marin ont entraîné un déclin de la pêche côtière dans la région.
Les filières prioritaires montrant des signes de croissance et/ou des besoins en aménagement raisonné et durable sont les algues en aquaculture, l’holothurie en pêche traditionnelle et en aquaculture, les crabes de mangroves en pêche traditionnelle et en aquaculture (activité d’engraissement pour le moment) et enfin les poulpes en pêche traditionnelle. La liste peut être élargie aux filières de pêche traditionnelle de crevettes et de langoustes.
Madagascar produit les meilleures crevettes du marché certifiées bio et Label rouge respectant ainsi les standards internationaux. La crevette constitue le cinquième produit d’exportation le plus rentable pour Madagascar.
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Les enjeux de l’économie bleue
Le protocole actuel de l’Accord de Partenariat de Pêche Durable (APPD) entre l’Union européenne (UE) et Madagascar est venu à échéance le 31 décembre 2018. Cet accord thonier permettait l’accès de 40 thoniers senneurs et 54 palangriers de surface aux eaux malgaches, et prévoyait une contribution financière de plus ou moins 1,5 millions d’euros par an, dont 700 000 euros destinés à l’appui et la mise en œuvre de la politique de pêche de Madagascar. Les négociations pour un nouveau protocole sont toujours en cours. Notons que 60 bateaux sur les 165 autorisés à travailler dans les eaux malgaches appartiennent à l’UE. Seuls 5 sur les bateaux licenciés passent au port, les restes pêchent, transbordent les produits à des bateaux usines en pleine mer et ils exportent directement. Depuis les années 1980, des flottes de pêche industrielle étrangères – européennes, coréennes, thaïlandaises, chinoises, – travaillent dans la ZEE de Madagascar, sans apporter de réels bénéfices au pays.
Pour le cas de Madagascar, les secteurs les plus promoteurs de l’économie bleue sont :
• le transport maritime, avec la transformation et la mise à niveau dans le domaine portuaire
• l’aquaculture en mer, qui pourrait assouvir et combler la sécurité alimentaire nationale et régionale
• la pêche et la transformation des produits de la pêche, par le développement de chaines de valeur à cycle court
• l’écotourisme côtier, par la découverte de la biodiversité unique de Madagascar
• les énergies bleues (marines), avec leur potentiel d’innovation et de développement
• les bioproduits et la biotechnologie marine, par le renforcement de la recherche-développement.
Préserver les ressources grâce à l’engagement des communautés
En 2017, Madagascar a obtenu un financement de la Banque mondiale, du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et du Fonds japonais pour le Développement des Politiques et des Ressources humaines (PHRD) à hauteur de 74,15 millions de dollars. Le but de ce financement était d’améliorer l’exploitation de certaines ressources halieutiques à l’échelle nationale et communautaire et de permettre à certains pêcheurs dans les zones identifiées comme ultra prioritaires d’avoir accès à des moyens de subsistance alternatifs. Ce projet, le deuxième SWIOFish2vise à faire en sorte que Madagascar tire profit des avantages économiques, sociaux et environnementaux procurés par l’exploitation durable des ressources halieutiques.
Les entreprises aquacoles à Madagascar marquent une attention particulière aux aspects environnementaux et sociaux de leur activité afin de mieux insérer leur projet dans le contexte local et assurer leur pérennité. Ces projets ont été bien intégrés grâce à un approche participative par des actions de sensibilisation, de consultations et l’implication de la population locale pendant la préparation et la mise en œuvre des investissements. Chaque entreprise a respecté le décret MECIE « Making Compatibility of Investments with the Environment ». Les mesures de surveillance et de préservation de l’environnement consistent en un suivi des eaux en amont et en aval, de la santé des produits de la pêche et mise en œuvre d’actions de restauration les mangroves.
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