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Selon une équipe du Fonds monétaire international (FMI), au terme des première et deuxième revues combinées du Mécanisme élargi de crédit (MEDC), la croissance économique du Gabon, stagnée à 1,5% en 2021 devrait s’accélérer courant 2022 pour atteindre 2,8%.
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Cadre général
Les récents développements macroéconomiques augure des perspectives favorables. En effet, la BAD souligne que la croissance du PIB a rebondi à 1,3% en 2021, alors qu’elle s’était contractée de 1,8% en 2020. Ceci est dû notamment à l’expansion du secteur non pétrolier, notamment l’huile de palme (120%) et l’industrie du bois (29,8%).
Le chômage, estimé à 20,5% en 2020, reste élevé, notamment chez les jeunes. Le déficit budgétaire s’est creusé, passant de 2,1% en 2020 à 3,4% en raison d’une hausse des dépenses d’investissement et des dépenses courantes liées à la crise sanitaire. La dette publique est estimée à 74,7% du PIB en 2021, contre 77,4% en 2020.
En 2021, l’inflation s’est repliée à 1,1% contre 1,3% en 2020, en raison de la maitrise des prix des transports et des produits alimentaires. En mars 2022, la BEAC a augmenté son taux d’intérêt sur les appels d’offres de 3,5% à 4% et son taux de facilité de prêt marginal de 5,25% à 5,75%, pour reconstituer les réserves de change régionales ; de 2020 à 2021, ces réserves sont passées de 3 mois à 3,6 mois d’importations. Le déficit du compte courant s’est réduit de 6% en 2020 à 3,5% en 2021, grâce à une augmentation plus forte des exportations (31%) que celle des importations (9%).
Les performances du secteur bancaire en 2021 ont été soutenues par les mesures prudentielles mises en œuvre par la Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC) pour atténuer les effets de la crise sanitaire sur la qualité des actifs et la solvabilité des banques.
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Perspectives macroéconomiques
Selon la BAD, les perspectives de croissance économique à court terme sont favorables. La croissance du PIB devrait atteindre 3,3% en 2022 et 3,4% en 2023, reflétant un secteur non pétrolier dynamique : agriculture, bois et mines. Avec la hausse des prix du pétrole et les réformes engagées dans le cadre du programme du FMI, le solde budgétaire devrait s’améliorer progressivement pour aboutir à des excédents de 2,3% du PIB en 2022 et 3,4%, en 2023.
La dette publique devrait continuer à diminuer pour atteindre 70,1% du PIB en 2023. Pour 2022 et 2023, la Banque prévoit des pressions inflationnistes en raison de la guerre en Ukraine qui devrait affecter essentiellement les prix des denrées alimentaires et du transport.
Quant à l’inflation, elle devrait s’établir à 2,9% et 2,5% en 2022 et 2023 respectivement. Les taux directeurs établis en mars 2022 par la BEAC devraient garantir la stabilité monétaire interne et externe.
Le solde du compte courant devrait s’améliorer du fait de la hausse des prix des matières premières exportées (pétrole, huile de palme, or, manganèse) pour atteindre des excédents de 2,9% en 2022 et 0,7% en 2023. Ces résultats sont toutefois tributaires de l’exécution des réformes structurelles en cours ainsi que des évolutions de la pandémie et de la guerre en Ukraine.
Changement climatique et options de politiques publiques
En septembre 2021, le Gabon a renforcé son engagement climatique par l’adoption d’une loi en faveur de la lutte contre les changements climatiques.
Le Gabon compte parmi les pays détenant des taux de séquestration carbone les plus élevés au monde. En effet, depuis le sommet de la terre à Rio en 1992, le Gabon a absorbé trois milliards de tonnes de CO2. Le pays est passé de 0 à 22% du territoire en aires protégées et de 0 à 27% d’aires protégées pour les océans. Quand l’Afrique a perdu 75% des populations d’éléphants de forêts à cause du braconnage, le Gabon a, lui, augmenté sa population de 50% pour atteindre 95 000 éléphants.
Le Gabon se classe 130ème sur l’indice mondial des risques climatiques 2021. Il est exposé à une élévation du niveau de la mer, à des inondations fréquentes et à l’érosion côtière, qui affectent des secteurs clés tels que l’hydroélectricité, l’agriculture, la pêche et les forêts.
Le Gabon dispose d’un cadre politique, institutionnel et juridique relativement développé, intégré à la stratégie nationale de développement. Le pays révise actuellement sa Contribution Déterminée au niveau National (CDN) avec pour objectif de réduire ses émissions de carbone de 50% d’ici 2025.
La forêt couvre 88% de son territoire et constitue un réservoir de carbone, absorbant quatre fois plus de CO2 qu’elle n’en émet. Le pays vise à monétiser ses crédits Carbone, estimés à 5 milliards de dollars en 2021. Il compte également utiliser et monétiser le gaz torché pour réduire sa dépendance aux importations de produits finis et passer à l’énergie verte.

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