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Dans sa volonté d’atteindre l’émergence à l’horizon 2025, le Gabon veut renforcer la contribution de la mer à l’économie nationale, notamment à travers le pilier stratégique « Gabon bleu ».
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La contribution de la branche pêche et aquaculture au Produit intérieur brut (PIB) national reste très insignifiante. La cause de cette faible performance est à trouver dans la forte réduction des capacités de pêche, soit une diminution de 80 % du nombre de navires industriels entre 2000 et 2018. Au Gabon, trois types d’activités de pêche sont pratiqués, à savoir la pêche industrielle, la pêche artisanale maritime et continentale et la pisciculture. Pour tirer un meilleur profit de ses produits halieutiques, le Gabon a en projet de nationaliser le secteur de la pêche maritime artisanale. Un secteur qui est pour l’instant dominé à 86% par les travailleurs expatriés. Pour inverser cette tendance qui a toujours prévalu dans ce secteur, les autorités gabonaises veulent former des nationaux à la pêche et à la transformation de la production halieutique. Il s’agit d’élaborer un plan de préservation de pêcherie pour former 2600 jeunes pêcheurs et transformateurs gabonais sur cinq ans, l’un des grands défis du Plan d’accélération de la transformation (PAT).
Parallèlement, les autorités gabonaises ont lancé les travaux de construction des centres communautaires de pêche à Cocobeach, Mayumba, Mouila, Franceville et Makokou. Ces infrastructures sont construites pour organiser au mieux le fonctionnement et le développement de la filière, ainsi que le renforcement des capacités des acteurs de la pêche artisanale dans ces localités. La volonté du gouvernement est que les produits de la pêche donnent de l’emploi aux nationaux en priorité. Rentabiliser la pêche artisanale au Gabon passe également par la lutte contre la pêche illicite. Aussi, le gouvernement a entrepris d’installer des balises sur les navires de pêche artisanale pour atteindre la possibilité de contrôler l’ensemble de l’activité sur le plan eau, pour garantir aux Gabonais la sécurité, la préservation des stocks.
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Le Gabon est un pays disposant d’importantes ressources halieutiques. Cependant, la pêche reste une activité qui ne contribue qu’à 1,5% au produit intérieur brut (PIB) du pays, selon des chiffres officiels. Aussi, le gouvernement a inscrit deux axes majeurs d’action pour la pêche :
– Le renforcement du cadre juridique et institutionnel
– La construction d’un port de pêche aménagé, susceptible d’accueillir des navires de pêche et leurs prises.
Deux études ont été réalisées dans le domaine de la pêche. L’une pour la réhabilitation du bâtiment abritant l’usine Sifrigab et l’autre sur les conditions économiques et techniques pour la relance de l’usine de conditionnement du thon à Libreville, tout en annonçant la construction en cours des centres de pêche de Makokou et Franceville.
Une nouvelle usine de transformation du thon ainsi que des chambres froides dans l’enceinte du New Owendo international Port (NOIP) devrait permettre à la fois d’intensifier la diversification de son économie, de réduire sa dépendance alimentaire ainsi que la facture des importations et créer 3000 emplois directs et 9000 emplois indirects, avec un chiffre d’affaires prévisionnel de 100 milliards de FCFA. Avant la construction de cette nouvelle usine, les autorités gabonaises mettront en service la Société frigorifique du Gabon (Sifrigab). Cette usine, en arrêt d’activité depuis près de dix ans, sera opérationnelle en 2023. Avec le renforcement de ses infrastructures de stockage et de transformation, le Gabon espère devenir dans les dix prochaines années un acteur majeur du thon sur le continent.
Afin de développer davantage cette filière, le Gabon a conclu le 29 juin 2021 un accord de pêche avec l’Union européenne (UE) qui autorise les navires européens à pêcher dans ses eaux 32 000 tonnes de poisson par an pendant cinq ans. La transformation de ce poisson pourrait générer un chiffre d’affaires de plus de 576 milliards de FCFA, selon le ministère de l’Agriculture.
PÊCHE : UN ACCORD DE 17 MILLIARDS DE FRANCS ENTRE LE GABON ET L’UE
Paraphé en février 2021, l’accord de pêche entre le Gabon et l’Union européenne devrait entrer en vigueur cette année 2022, selon le ministère de l’Economie. D’une valeur globale d’environ 17 milliards de FCFA, elle autorise l’accès des navires de l’UE dans les eaux gabonaises pour une période de cinq ans, dans le cadre du développement et de la transformation du secteur de la pêche au Gabon. A travers cet accord, le gouvernement espère créer de la valeur ajoutée et des emplois, par l’incitation aux transbordements et débarquements des captures dans les ports gabonais ainsi que par l’embarquement de marins gabonais et d’observateurs sur les navires européens. Le Gabon veut développer une industrie thonière grâce à cet accord de pêche. L’objectif final est d’arriver à la transformation du thon au Gabon.
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