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L’élevage reste dominé par la présence de petits opérateurs fermiers disséminés à travers le territoire national. Le pays importe presqu’entièrement la viande bovine, ovine, porcine et de volaille consommée par les populations.
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Ces importations de viande et produits dérivés constituent une très grande partie des importations du pays – plus de 150 milliards de FCFA et, par conséquent, pèsent lourdement sur les dépenses budgétaires de l’État. Pour inverser cette tendance, le développement des filières de production de viandes d’animaux à cycle court devrait permettre de réduire les dépenses d’importation à très brève échéance.
Pour ce faire, le bureau de la FAO en Afrique se déploie aux côtés du gouvernement et des producteurs, à travers la mise en œuvre de plusieurs initiatives visant à développer le secteur de l’élevage, notamment dans la mise en place des provenderie et la structuration des coopératives d’élevage. L’élevage traditionnel se concentre entre autres sur les poules, les canards, les porcs et les lapins. Toutefois, il existe un suivi par l’IGAD dans le cadre de l’élevage villageois. Quasi-autosuffisant en œufs de table, le Gabon est loin de se suffire en matière de viande, les importations représentant plus de 90% de la consommation nationale. En 2022, la Société gabonaise de développement agricole (Sogada) a émis le souhait de produire à moyen ou long terme plus 50 millions d’œufs à l’année.
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Pour l’élevage, le problème n°1 est celui de l’alimentation : en l’absence des ingrédients nécessaires et parce qu’il n’y a que très peu de cultures de maïs, l’éleveur est dans l’impossibilité de fabriquer lui-même son aliment ; il doit s’approvisionner localement auprès d’un minotier ou recourir aux aliments importés. Les élevages de volailles et de porc représentent 80% des activités d’élevage péri-urbain de Libreville. La plupart desélevages sont de taille relativement modeste ; en pondeuses, 60% des élevages comptent moins de 2500 pondeuses. 80% des fermes actuelles ont démarré il y a moins de 10 ans. Pour 60% des éleveurs, l’élevage représente une activité secondaire, souvent une préparation à la retraite et la majorité de la main-d’œuvre n’a pas reçu de formation adéquate. La Société meunière et avicole du Gabon (SMAG) a mis sur le marché une nouvelle gamme d’aliments pour pondeuses, poulets de chair et porcs. La production de la SMAG, unique entité agro industrielle de grande taille, équivaut pratiquement à celle de tous les autres éleveurs périurbains. Sur le plan structurel, la Société d’investissement pour l’agriculture tropicale (SIAT) a repris la gestion des ranchs qui se concentrent dans l’élevage des bovins.
Toutefois, si le Gabon ne comptait pas moins de 42 000 bovins en 1981 sur une superficie de 166 000 hectares, on n’en dénombrait, en 2020, qu’un peu plus de 6200. En baisse par rapport à 2018 où il se situait à 6387, ce chiffre stigmatise à lui tout seul, la déclinaison d’un secteur qui dispose pourtant d’un immense potentiel commercial aussi bien sur le plan national qu’international. En effet, globalement atone, cette activité peine à tirer profit de ses possibilités. Résultat, entre baisse du cheptel consécutive à l’arrêt progressif des activités du ranch SIAT Nyanga durant le dernier trimestre de l’année et atonie globale de l’économie, le chiffre d’affaires consolidé de cette activité s’est effondré de 49,5% à 444 millions de FCFA.
Loin du compte en dépit d’une demande sans cesse en hausse du fait aussi bien d’une hausse du revenu de certains ménages, d’une urbanisation croissante, et d’un changement du mode vie notamment en lien avec l’émergence d’une classe moyenne, l’activité bovine peine à créer une réelle valeur ajoutée. La politique nationale de développement de l’élevage du Gabon s’articule autour de trois axes stratégiques : le renforcement du cadre institutionnel, le renforcement des capacités et l’amélioration de la productivité et de la compétitivité des filières animales productives (avicole, porcine, bovine et petits-ruminants).
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