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Avec un taux de bancarisation élevé, le secteur bancaire se porte bien. Affecté par la pandémie de COVID-19, le secteur a rapidement montré des signes de résilience, notamment en termes de liquidités, et la Banque centrale a joué un rôle déterminant dans le soutien à l’économie.
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Bien intégré dans le marché régional, le secteur bancaire gabonais, deuxième de la CEMAC en matière d’actifs, se caractérise par sa forte concentration autour de peu d’acteurs : BGFI, BICIG, Orabank, Ecobank, Citibank Gabon, United Bank for Africa Gabon (UBA Gabon) et l’Union Gabonaise de Banque (UGB). Des établissements financiers sont aussi présents : Finatra (filiale de BGFI), Alios Finance, Bicig-Bail (filiale de BICIG). Le siège de la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC) est situé à Libreville.
Selon les services du Fonds monétaire international (FMI), toutes les banques gabonaises ont été déclarées solvables et liquides fin 2020, le ratio de solvabilité étant proche de 18% (minimum : 9,5%) et le ratio de liquidité à court terme supérieur à 160% (minimum : 100%). Entamé au quatrième trimestre de 2020, le redressement de l’activité bancaire a continué jusqu’à la fin du premier trimestre de 2021.
Au troisième trimestre 2021, le total des bilans des banques a augmenté de 14,6% à 3 045,1 milliards de FCFA contre 2 656,4 milliards un an plus tôt.
D’après la Cobac, cette évolution est essentiellement liée à l’accroissement des dépôts de la clientèle (+4,9% à 2 182,3 milliards de FCFA) et à la consolidation des capitaux permanents (+25,2%).
Cependant, le taux de couverture des crédits par les dépôts s’est dégradé, mais reste toutefois à un niveau élevé, passant de 157,8% au 30 septembre 2020 à 137,3% à la période sous revue. Quant aux créances en souffrance, elles ont baissé de 7,9% pour s’établir à 168 milliards de FCFA à la fin septembre 2021, traduisant ainsi le retour progressif de l’activité économique.
Selon les statistiques, les ressources collectées par le secteur ont augmenté de 4,9% à 2 182,3 milliards de FCFA au troisième trimestre 2021. Ainsi, les ressources à vue se sont consolidées de 6% à 1 500,7 milliards de FCFA, portées principalement par la hausse des dépôts des privés (+4%) et des dépôts des non-résidents.
Ces dépôts représentent les principales ressources du système bancaire, soit 68,8% du total des dépôts contre 68% à la même période l’année précédente.
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Les ressources à terme collectées auprès de la clientèle, essentiellement constituées des comptes à terme et des comptes de dépôts à régime spécial (bons de caisse) sont en hausse de 2,8% à 573,1 milliards contre 557,4 milliards de FCFA un an plus tôt. En septembre 2021, ces ressources ont représenté 26,3% du total des dépôts collectés.
Sur la période sous revue, les dépôts publics se sont contactés de 7,9% à 97 milliards de FCFA, représentant ainsi 4,4% du total des dépôts collectés contre 5,1% à la fin même période en 2020.
Les dépôts des entreprises publiques suivent la même tendance baissière (-18,9%) à 63,7 milliards de FCFA. Par contre, les dépôts du secteur privé non financier ont augmenté de 4% à 1 806,1 milliards de FCFA.
Contrairement aux dépôts publics, les crédits bruts distribués se sont relevés de 18,9% à 1 715,5 milliards de FCFA contre 1 442,7 milliards un an auparavant, tirés essentiellement par les crédits accordés au secteur privé au cours de la période.
En effet, les crédits octroyés au secteur privé sont en hausse de 19,3% à 1 172,2 milliards de FCFA à la fin du troisième trimestre 2021, soit 68,3% de l’ensemble des crédits bruts distribués.
En glissement annuel, les crédits octroyés à l’Etat ont connu un affermissement de 9,6% à 422,3 milliards de FCFA en septembre 2021. Ils ont représenté 24,6% du total des crédits contre 26,7% en septembre 2020.
Les crédits consentis aux entreprises publiques qui ont représenté 0,5% du total des crédits bruts, ont régressé de 4,8% à 8 milliards de FCFA à la fin de septembre 2021 contre 8,4 milliards un an auparavant.
Enfin, on note une légère amélioration des opérations de crédit-bail dont l’encours s’élève à 16 milliards de FCFA en septembre 2021 contre 15,9 milliards un an plus tôt.
Gendarme du secteur bancaire, la Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC) a interdit aux banques de distribuer des dividendes afin de disposer des ressources nécessaires pour participer à la relance de l’économie régionale.
Le renforcement des capacités du pouvoir judiciaire a bien progressé avec le nouveau tribunal de commerce chargé des différends en matière de crédit qui est désormais opérationnel à Libreville, et compte 15 juges et 8 huissiers de justice.

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