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La RDC dispose d’un réseau maritime, fluvial et lacustre de 16 238 km de voies navigables à baliser, draguer et exploiter. La construction du port en eau profonde de Banana sur la côte atlantique sera la première infrastructure économique majeure du pays.
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De nombreux ports intérieurs se trouvent aux côtés des trois ports maritimes que sont les ports de Matadi, de Boma et de Banana, à Muanda.
Figurant parmi les plus importants exportateurs de minerais du continent, la RDC ne dispose pourtant pas d’installation portuaire digne du nom pour faciliter l’évacuation des productions des industries minières. Obligeant les opérateurs à convoyer une partie des ressources extraites par les ports voisins de Dar es Salam (Tanzanie) ou de Lobito (Angola). Le lancement des travaux du complexe portuaire en eau profonde de Banana dans le Kongo central, début 2022, répondra à cette demande après la signature de deux nouveaux accords entre l’Etat congolais et le groupe émirati DP World, qui s’est vu attribuer la concession de ce port.
Banana est la seule localité de RDC à avoir une ouverture sur l’Océan atlantique. Le pays qui, n’ayant que 37 km de façade sur l’océan, est semi-enclavé, a opté pour la mise en valeur de cet atout à travers ce projet portuaire afin de consolider sa chaine d’approvisionnement.
Ce complexe portuaire dont le développement s’effectuera en 4 phases nécessitera un investissement total de 1,2 milliard $. La première phase du chantier, qui coutera 350 millions $, consiste notamment à construire un quai de 600 m² et 25 hectares d’espace de stockage, pour une capacité annuelle de 322 000 conteneurs et de plus de 1,3 million de tonnes de marchandises. Ce premier volet, prévu pour être achevé en 2025, permettra l’accostage des grands porte-conteneurs. Il s’agira de la première infrastructure économique majeure de la RDC sur l’Atlantique, un projet qui remonte à plus de 80 ans, mais qui n’avait, jusque-là, jamais vu le jour. Le port de Banana se composait d’un unique quai d’environ 75 mètres de long, dans une baie, légèrement à l’écart du cours principal du fleuve. Un espace rudimentaire ne permettant d’accueillir que des bateaux de moins de cinq mètres de tirant d’eau. Le stockage quant à lui se limitait à un entrepôt de 2500 m².
Cette infrastructure attendue pour jouer un rôle clé dans l’économie congolaise, aura entre autres fonctions de réduire la dépendance du pays vis-à-vis des Etats voisins pour son fret maritime. DP World se voit confier une concession de 30 ans pour amortir l’investissement.
En attendant la construction du port de Banana, le port de Matadi continue d’être le relais logistique principal de la chaîne d’approvisionnement de la RDC. Avec l’aide de bailleurs, l’État mise sur un renforcement de ses capacités pour relever le défi de l’accroissement des volumes.
La RDC a obtenu un don de 18 millions $ de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) pour réaliser des travaux de réhabilitation au port de Matadi. Le financement, octroyé au profit de la Société Commerciale des Transports et des Ports (SCTP), servira à réhabiliter l’espace de stockage des conteneurs dans le parc à conteneurs, et ses installations connexes ; améliorer la sécurité des travaux de manutention de conteneurs en améliorant le revêtement du parc à conteneurs et en introduisant un système d’exploitation du terminal (TOS) au port de Matadi. Le projet permettra d’anticiper sur les prévisions qui annoncent une hausse du trafic qui pourrait atteindre d’ici 2030 le double des capacités actuelles de la plateforme.
Érigé sur la rive gauche du fleuve Congo, le port de Matadi, actuellement plus grande plateforme portuaire de la RDC, est construit avec des installations nautiques à capacité limitée.
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Les ports fluviaux d’importance majeure sont les ports d’Ilebo, de Kisangani, de Mbandaka, de Bumba, d’Ubundu, de Kindu et de Kinshasa. Du côté des ports lacustres conséquents, on trouve les ports de Kalemie, de Kalundu et de Mushimbakye à Baraka. Construits à l’époque coloniale et non remis à niveau depuis, la quasi-totalité de ces ports fonctionnent à faible rendement et certains ne sont plus du tout fonctionnels, à l’instar du Port de Bumba ou de celui de Mushimbakye.
Le faible rendement de ces ports s’explique à la fois par le mauvais état des voies navigables : 9 000 km ne sont pas balisés et 7 238 km ne le sont que partiellement, rendant impraticables près de 80% du réseau fluvial, et par la vétusté et par l’arrêt de la quasi-totalité des bateaux qui les desservaient.
Le principal projet fluvial porte sur le déploiement de bacs devant faciliter la traversée entre la RDC et la République centrafricaine, séparées par le fleuve Oubangui.
Le gouvernement congolais va également relancer les services de transport fluvial urbain dans Kinshasa. L’initiative fait partie d’une série de mesures envisagées pour atténuer les peines occasionnées par la forte congestion des routes de la capitale congolaise.
Le Président de la République, Félix Tshisekedi, désire repenser la stratégie de la Ligne maritime congolaise en y dotant, notamment des navires performants et adéquats pour lui permettre de jouer son rôle naturel d’armement de l’Etat partant du constat selon lequel cette entreprise publique totalise à ce jour plus de deux décennies sans disposer de sa propre flotte.
Un plan de relance devrait être axé, notamment sur les unités flottantes à réhabiliter composant les parcs existants, mais aussi à revaloriser l’industrie locale, entre autres, le chantier naval de la SCTP et de Chanimétal pour la construction de nouvelles unités selon les normes en la matière, de manière à desservir à la fois le fleuve et ses affluents.
Parallèlement, depuis 2020, la RDC a décidé de fermer les ports privés illégaux qui pullulent à travers le pays. En marge de la régulation, ceux-ci engendrent des pertes énormes pour la Société commerciale des Transports et Ports (SCTP), structure étatique qui devrait en principe gérer 90% du fret maritime congolais.
La renaissance du pont Kinshasa-Brazzaville
Le 22 juin 2022, le ministre en charge du Plan, Christian Mwando Nsimba Kabulo et son homologue de la République du Congo en charge de l’Aménagement, de l’Équipement du territoire et des Grands travaux, Jean-Jacques Bouya, ont signé un avis à manifestation d’intérêt d’appel d’offres international pour la sélection d’un partenaire pour le projet de financement, de construction et d’exploitation du pont route-rail sur le fleuve Congo entre Kinshasa et Brazzaville, infrastructure majeure sur le second plus long fleuve d’Afrique, projet devant relier les deux capitales les plus proches du monde. Le trafic devrait passer à plus de trois millions de personnes et à deux millions de tonnes de fret d’ici à 2025.
Avec une population estimée à environ 15 millions d’habitants, la ville de Kinshasa est confrontée à d’importants défis liés à son développement démographique, économique, social et des infrastructures notamment le logement, les transports et bien d’autres. C’est ainsi que la ville de Kinshasa s’est dotée, depuis août 2015, d’un document de planification générale nommé Schéma d’Orientation Stratégique de l’Agglomération Kinoise (SOSAK) assorti d’un plan particulier d’aménagement de la Zone Nord PPA.
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