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Avec l’ambition de devenir autonome, le Gabon multiplie les mesures en faveur du secteur agricole, tout en prônant des pratiques écologiques et modernes.
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La mise en œuvre du PAT, reposant sur 34 projets correspondant à 12 batailles, nécessite 3000 milliards de francs CFA sur cinq ans. L’Etat compte utiliser cette enveloppe entre 2019 et 2023 car, bien que disposant de sols fertiles, le Gabon importe des produits alimentaires du Cameroun, du Congo, d’Afrique du Sud, du Brésil et de la France. C’est ainsi que le secteur agricole gabonais dépend à plus de 60% des importations, soit environ 800 milliards de F CFA (1,22 milliard d’euros) par an. Le gouvernement gabonais recherche ainsi des voies et moyens pour inverser la dépendance du pays aux importations du secteur agricole.
L’investissement responsable dans l’agriculture et les systèmes alimentaires passe par la création des avoirs productifs et par la formation du capital, notamment le capital physique et humain, en vue de contribuer à la concrétisation de la sécurité alimentaire, de la sécurité nutritionnelle et du développement. Les autorités gabonaises planchent sur des stratégies de « substitution des importations », qui devraient permettre au pays d’atteindre sa souveraineté alimentaire et réduire de moitié sa facture d’importations alimentaires à l’horizon 2025, qui s’élève annuellement à 550 milliards FCFA. Près de 2 ans après la création de zones agricoles à forte productivité au Gabon, 600 parcelles ont déjà été attribuées dans cinq localités du pays. À travers le Plan d’accélération de la transformation (PAT), le Gabon ambitionne d’atteindre sa souveraineté alimentaire avec notamment la mise à disposition de cinq zones à forte productivité (ZAP) à Andem, Kango, Bifoun, Abanga, Mboulou et Idemba. Les superficies de ces parcelles sécurisées et cadastrées vont de 1 à 1 000 hectares, pour un total de 75 000 hectares. Le gouvernement compte valoriser les quelques 2 millions d’hectares cultivables encore non attribués dans le pays. Il cherche aussi à optimiser un usage multifonctionnel et écoresponsable des terres, pour exploiter le plein potentiel agricole du pays.
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Le PNAT vise à amener le Gabon à couvrir lui-même plus de la moitié des besoins de consommation de ses populations. Il s’inscrit lui-même dans le Plan stratégique Gabon Emergent initié par le Président Ali Bongo, et dans le Plan d’accélération de la transformation de l’économie gabonaise. Pour soutenir la production agricole locale, le gouvernement gabonais a adopté, en juin 2021, un projet de loi portant orientation agricole, qui prévoit la création d’une Chambre nationale d’agriculture (CNA). A travers ce projet de loi, le gouvernement veut imposer aux grandes surfaces et autres entreprises de l’agroalimentaire de s’approvisionner auprès des producteurs agricoles locaux. S’inscrivant dans la stratégie du gouvernement de soutenir la production nationale en garantissant un accès privilégié des produits locaux au marché, ce texte énonce le cadre d’obligation aux entreprises du secteur alimentaire de s’approvisionner localement à hauteur d’au moins 50% de leurs stocks en produits agricoles naturels ou transformés.
La création de cette Chambre nationale d’agriculture pour l’orientation agricole au Gabon intervient dans un contexte où le pays veut réduire sa dépendance de l’extérieur sur le plan alimentaire. De même, construit sur une superficie de 10 600 m2, le port sec d’Eboro abritera des bâtiments administratifs de l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa), de l’Office central de lutte antidrogue (OCLAD), du ministère du Commerce et de la Douane. Tous ces services en un seul vont délivrer des certificats qui permettront à la marchandise de rentrer en République gabonaise en garantissant la qualité sanitaire des produits importés et exportés. Un pont-bascule permettra de vérifier le tonnage des marchandises et de payer les taxes réglementaires en vigueur. Le chantier de construction du port sec sera livré en septembre 2022.
LE GABON DOUBLE SA PRODUCTION D’HUILE DE PALME
La filière de l’huile de palme brute a consolidé ses performances au terme de l’exercice 2021. Selon les données du ministère de l’Economie, le Gabon a produit en 2021, 107 336 tonnes d’huile de palme. Soit une hausse de production de 52,6% par rapport à 2020. Pour l’année 2022, le Gabon projette une production de 112 186 tonnes d’huile de palme, en hausse par rapport à 2021, selon les données du ministère de l’Economie. Cette projection repose sur l’accélération de la mise en exploitation des nouvelles zones agricoles à forte productivité et la mise en œuvre du Projet de développement agricole et rural (Pdar-Fida)
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