Space not available
The file format is not recognized
Reserve this advertising space
press release, interview, sponsorship
Choose this advertising space
and click here to transmit
an announcement file
a file
or
Transmit here
a file

Le secteur minier représente moins de 1% du PIB et moins de 0,1% des exportations. Le pays dispose pourtant d’immenses ressources, notamment du fer et de la bauxite, dont l’exploitation peut projeter le secteur parmi les plus importants de l’économie locale.
Space not available
The file format is not recognized
Reserve this advertising space
press release, interview, sponsorship
Choose this advertising space
and click here to transmit
an announcement file
a file
or
Transmit here
a file
Le Cameroun recèle d’importantes réserves minérales. En 2019, le sous-sol camerounais a révélé de nouvelles richesses : pas moins de 300 découvertes minières ont été faites dans cinq régions du triangle national. Le Nord-Ouest, le Centre, l’Ouest, l’Adamaoua, l’Est, le Nord et l’Extrême-Nord renferment des minéraux comme le cobalt, le cuivre, le nickel, l’or, les terres rares, le rutile et le manganèse. A ceci, s’ajoute les métaux de base comme le plomb et le zinc. D’autres richesses pourraient apparaitre. Selon les experts, le potentiel minier du Cameroun n’est connu qu’à hauteur de 40%.
Depuis longtemps d’énormes réserves de minerai de fer et de bauxite sont identifiées au Cameroun mais le manque de capacité de transport en a freiné l’exploitation. Cependant, les développements ferroviaires en cours promettent d’accélérer leur développement. De nombreux projets sont en voie d’achèvement. Le gisement de Bénéné dispose d’une réserve exploitable de 34,9 M tonnes de minerai de bauxite brut avec une teneur moyenne en alumine de 51,9%. L’entreprise exploitera 1,5 M tonnes de bauxite par an sur une période de 20 ans. Le minerai sera initialement exporté de la mine Minim Martap de l’australien Canyon Resources qui développera la mine avec son partenaire Zhongye Changtian International Engineering Corporation (MCC-CIE). Camrail transportera jusqu’à 5 millions de tonnes/an vers Douala dans la phase 1, éventuellement dès la fin de 2023 mais, à long terme, Canyon souhaite utiliser le port plus profond de Kribi. Les investisseurs pourront utiliser une grande partie du même chemin de fer et une nouvelle ligne devrait être construite en bifurquant du chemin de fer principal vers Kribi.
Space not available
The file format is not recognized
Reserve this advertising space
press release, interview, sponsorship
Choose this advertising space
and click here to transmit
an announcement file
a file
or
Transmit here
a file
La Société nationale des mines (Sonamines), jeune entreprise publique, est désormais chargée de défendre les intérêts de l’État dans le secteur. La Sonamines a conclu deux conventions de partage de production avec les Cimenteries du Cameroun (Cimencam, groupe Holcim) pour l’exploitation de calcaire à Figuil dans le nord du pays et pour le développement de leur nouvelle usine de production de clinker et de ciment devant démarrer ses activités en 2023 pour un investissement de 50 milliards de francs CFA (plus de 76,2 millions d’euros). Pour mener à bien financièrement ses projets, la Sonamines dispose des Special Purpose Vehicle (SPV) ou fonds commun de créance (FCC), ces véhicules de financement en copropriété permettant d’émettre des parts de créances qui sont revendues à des investisseurs.
Par ailleurs, pour canaliser l’exploitation de l’or, la Sonamines essaie de remettre de l’ordre dans les activités d’orpaillage pour accroître les recettes de l’État. Elle vise un objectif de 200 kilos pour 2022, soit 5 milliards F CFA de recettes.
Si les mines camerounaises tiennent leurs promesses, à travers les grands chantiers de développement des sites de Mbalam ou de G-Stones pour le fer, Lomié pour le cobalt et le nickel, Minim Martap pour la bauxite et Akonolinga pour le rutile, la Sonamines héritera systématiquement de 10% des parts – un pourcentage qui peut monter jusqu’à 25%. D’à peine 1% actuellement, la part du secteur dans la richesse nationale devrait être multipliée par dix à la fin de la décennie.
Le Président Paul Biya a signé le 1er juillet 2022 un décret attribuant à l’entreprise Sinosteel Cam SA, filiale du chinois Sinosteel, un permis d’exploitation minière pour le gisement de fer de Lobé à Kribi. Ce titre minier couvre une superficie de 138 km² pour un potentiel minéral estimé à 632,8 millions de tonnes de minerai de fer. Cette convention d’une durée initiale de 10 ans prévoit la production annuelle de 4 millions de tonnes de minerai de fer enrichi à 60%, qui sera ensuite expédiée via le port de Kribi. Les revenus annuels attendus du côté de l’Etat camerounais sont estimés à 22,9 milliards $, sans compter les impôts et dividendes.
Le gisement de rutile identifié dans la localité d’Akonolinga, dans la région du centre du pays, devrait être exploité à partir de l’année 2025 par le groupe français Eramet, chargé du développement de ce projet minier. Eramet est l’une des entreprises minières les plus performantes au Cameroun. Les prochains résultats pourraient faire du Cameroun un géant mondial du rutile. Pour l’heure, le potentiel rutilifère du Cameroun avoisine 3 millions de tonnes, faisant du pays la deuxième réserve mondiale de ce minerai, derrière la Sierra Leone.
OPPORTUNITÉS
Avec les dernières découvertes minières, le Cameroun devrait devenir la nouvelle destination des projets miniers en Afrique en attirant de nouveaux investisseurs. 60% du territoire national qui ne sont pas encore étudiées. Ces 60% sont donc libre pour les potentiels investisseurs en termes de recherche minière. A noter le développement dans le long terme d’une industrie de transformation. Le code minier prévoit au moins 15% de transformation des minerais produits sur place.
Space not available
The file format is not recognized
Reserve this advertising space
press release, interview, sponsorship
Choose this advertising space
and click here to transmit
an announcement file
a file
or
Transmit here
a file