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Locomotive de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), le Cameroun est bien conscient du rôle moteur qu’il doit jouer pour contribuer à relever les multiples défis auxquels l’Afrique centrale est confrontée, dans un esprit de concertation, de solidarité active et d’intégration.
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L’économie camerounaise est la plus importante et la plus diversifiée de la région représentant 45 % du PIB de la CEMAC en 2021 selon le FMI. Elle reste dépendante des produits bruts même si les dernières années ont connu une augmentation des exportations de quelques produits transformés notamment dérivés du cacao. Malgré les nombreuses crises qui affectent la région, le Cameroun affiche une croissance annuelle moyenne de 4% depuis les années 1980. Elle a par ailleurs mieux résisté à la crise des matières premières de 2014 que les autres pays d’Afrique centrale. La croissance, qui avait atteint une moyenne de près de 5% entre 2010 et 2014, avait ralenti à 3,5% en 2017 avant de légèrement remonter à 4,0% en 2018. Elle s’était à nouveau affaissée en 2019 (3,5%) en raison en partie de la persistance de problèmes sécuritaires dans l’Extrême-Nord et l’Ouest anglophone du pays et de la baisse de la commande de l’Etat.
Selon les données de la Banque mondiale, l’agriculture représentait 17,4% du PIB en 2020. Elle comprend des cultures de rente très variées (cacao, café, banane, coton, palmier à huile, canne à sucre, caoutchouc) et un important secteur vivrier (banane plantain, maïs, manioc…). Les filières du cacao et du coton, qui revêtent une importance économique et sociale majeure au Cameroun, enregistrent des hausses de leur production, notamment grâce à la mise en œuvre d’un plan de relance de la société publique Sodécoton depuis 2017. Le dynamisme des plantations de banane, palmier à huile et caoutchouc –contrarié par la crise anglophone- est limité par la présence d’entreprises publiques en crise, aux côtés d’entreprises privées plus performantes. Le secteur bois, tiré par les importations de la Chine, connaît une croissance soutenue. La filière caféière s’essouffle subissant depuis 2017 l’insécurité dans les régions anglophones.
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Le secteur secondaire représente 23,3% du PIB. Le pétrole brut demeure une ressource importante, toutefois, son poids dans le PIB et dans les exportations s’est relativement réduit (3,1% du PIB en 2021 contre 6,7% en 2014 et 38,8% des exportations de biens en 2021 contre 47,8% en 2014). La production pétrolière, après avoir atteint un maximum de près de 180 000 barils/jour en 1985, a décru à 61 000 barils/jour en 2011. Elle représentait en 2021 environ 70 000 barils/jour. L’exploitation du gaz, en revanche, est en plein essor grâce à l’installation fin 2015 par la société Perenco d’une unité de liquéfaction de gaz dont la production est évaluée à 35 000 barils équivalent pétrole/jour.
Enfin, le secteur des services (52% du PIB en 2020) est dominé par les transports, le commerce, l’hôtellerie et la restauration et les services financiers. Si la rentabilité globale des banques demeure stable, le risque de crédit a augmenté. Le taux de prêts non-performants a atteint 13,7% en 2020 (avec un provisionnement stable à 90%), contre 12,8% en 2019.
L’essentiel des exportations (environ 85%) est le fait de produits pas ou encore trop peu transformés (pétrole brut, grumes et sciages, cacao, gaz naturel liquéfié, coton, aluminium brut), et la balance commerciale apparaît structurellement déficitaire. La Chine reste le premier fournisseur du Cameroun en 2020 (17,5% des parts de marché), suivie de la France (8,7%). La Chine est également le premier client à l’exportation du Cameroun (21,5% des exportations camerounaises), suivie de l’Italie (10,0%), des Pays-Bas (9,3%) et de l’Espagne (6,8%). La France occupe en 2020 la 9ème place avec 3,7% des achats.
Signalons qu’en date de mai 2023, la Banque mondiale n’avait décaissé que 22,6% de son portefeuille d’engagements au Cameroun estimé à de 1552 milliards de FCFA pour 19 projets actifs soit un solde de 1200 milliards de FCFA de reste à consommer.
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